Service Droit des Jeunes AMO Liège

Plateforme liégeoise sur les mariages forcés et les violences liées à l’honneur

#droits fondamentaux #jeunes #Wallonie

Le projet vise à structurer et à réaliser les actions d’accompagnement, de prévention, de formation, de sensibilisation et l’interpellation politique liées aux situations de mariages forcés et / ou de violences liées à l’honneur sur le territoire de la province de Liège.

 

Pour l’accompagnement
Annuellement, la plateforme liégeoise sur les mariages forcés et les violences liées à l’honneur accompagne entre 30 et 40 personnes victimes des problématiques susmentionnées.
La structure a une expertise particulière pour l’accompagnement des mineur.e.s et des jeunes majeur.e.s.

 

Pour la prévention et la sensibilisation
La plateforme travaille avec des écoles et vise une collaboration effective sur le triennat avec 10 milieux scolaires.
Un travail est également réalisé en dehors des structures liées à l’enseignement. Une collaboration avec 14 services sera mise en place d’ici 2022.
Nous visons une prévention auprès de 600 jeunes et 225 adultes sur une période de 3 ans.
Aussi, la plateforme réalise tous les ans 2 nouveaux outils à l’attention des professionnels de l’accompagnement.
Enfin, une journée d’étude se tiendra à Liège en 2022.

 

Pour les formations
Un minimum de 3 formations annuelles sont proposées à un secteur associatif large.
Une demande directe d’une association / service peut être faite auprès de la plateforme.

 

Pour les interpellations politiques
La plateforme est actuellement présente dans plusieurs lieux d’interpellation au sein des entités fédérées de Belgique.

 

Avant de venir ici, je pensais que personne ne pourrait m’aider, que je n’avais pas le choix.
Y., 18 ans.

 

Je veux dire stop pour mon droit de fille, pour mon droit de femme. Je n’en reviens pas. Comment ont-ils pu me faire ça ? Je les aime, mais j’irai jusqu’au bout pour moi.
B., 14 ans.

 

Maintenant, je suis en sécurité. J’ai un diplôme et un travail. J’ai repris des contacts avec ma mère, mais pas avec les autres de ma famille. Je me reconstruis.
F., 19 ans.

 

Travailler au sein de cette plateforme, c’est avant tout reconnaitre le droit individuel d’une personne à se positionner sur une liberté fondamentale qui lui appartient. Ce n’est pas juger l’autre, ce n’est pas détruire une croyance, c’est écouter la demande de la personne que l’on a en face de soi, quelle qu’elle soit.
Un intervenant