Dakira asbl

Sensibilisation au vivre ensemble à destination de jeunes de 12 à 25 ans

#jeunes #création artistique #éducation #Bruxelles

Dakira propose des séances de sensibilisation au vivre ensemble et de prévention contre les extrémismes violents pour des jeunes de douze à vingt-cinq ans en Région de Bruxelles-Capitale.

 

Nombre de participants : 156 pour l’année 2018-2019
Age moyen : 16,5 ans

Réalisations :

  • Création d’un site web ;
  • Création d’un fascicule « Identité & Appartenances » ;
  • Initiation d’un nouveau module « Propagande, Médias & Discours de Haine » ;
  • Elargissement du réseau associatif.

Nombre de lieux partenaires : 2

  • Institut Saint-Louis ;
  • Athénée Royal d’Evere.

 

Des participants

J’ai vraiment beaucoup appris sur moi-même et sur les autres, ces exercices nous ont permis de réfléchir à notre identité. Aussi, de prendre conscience de ce qui est important pour nous, d’avoir le temps et l’espace pour pouvoir l’expliquer aux autres et d’être écouté.

C’est bien de savoir ce que les autres pensent, de les écouter et de discuter ensemble sur des sujets qu'ils n'aborderaient pas ailleurs aussi pacifiquement.

Je trouve ça bien de se concentrer sur ce genre de problèmes car on a tendance à les éviter de peur de vexer, de créer des conflits et puis ça finit souvent par exploser qu’on le veuille ou pas.

 

Des enseignants

Ce type d’interventions permet d’aborder des problématiques difficiles pour lesquelles nous n’avons pas de moyens en interne. Les animateurs développent une relation de confiance avec les adolescents et dénouent des situations de conflit, ce qui nous facilite le travail en classe par la suite.

Je ne sais pas si tout le monde se rend compte de ce qui se joue quand on pose ces questions mais peu importe, il faut intensifier la fréquence des actions positives. On porte un questionnement à leur attention, aussi inconfortable soit-il, il doit être traité et mieux vaut tôt que trop tard.

On se doit d’inclure ces thématiques dans le cadre scolaire pour qu’ils aient un espace de dialogue où ils peuvent discuter et débattre de ce qui est important pour eux (et pour nous tous). Nous avons ici l’occasion de nuancer leur perception du monde et d’eux-mêmes par la réflexion critique.

 

Des animateurs

C’est une chance, on peut créer des connexions, des déclics, créer un questionnement qui sera le vecteur d’énormes changements par la suite.  On le sent directement quand la personne a accroché, souvent c’est un regard, un sourire et puis le travail commence. C’est magique.

Je fais ça depuis des années et c’est toujours la même énergie, la même motivation: être au service.  J’étais un peu stressé avec certains cas mais au final, grâce au soutien de l’équipe, on arrive à gérer les différentes situations ensemble. Ça renforce les liens et permet de montrer l’exemple aux jeunes. Leur témoigner et leur prouver aussi que peu importe leur attitude ou problématique, on ne les abandonne pas, on trouve un moyen et on réalise quelque chose de positif ensemble.

Si j’ai accepté cette mission c’est parce que je sais que mon travail est nécessaire et qu’il répond à des multi-crises.  L’identité c’est complexe, il faut un temps de réflexion, d’analyse, de discussion, de remise en question, de redéfinition, de recherche, de reconstruction, de réajustements, etc. Tout ça c’est douloureux, c’est fatiguant, ça dérange, c’est inconfortable, c’est pénible, etc. Pas grand monde veut le faire et pourtant c’est nécessaire.

Il est important de poser des questions qui font sens. Si je n’avais pas moi-même fait un gros nettoyage dans mes appartenances et tout ce que j’en pense, je n'aurais pas pu faire ce travail. C’est souvent via le mal-être et la souffrance qu’on apprend à mieux se connaître. Les moments de crise ont ça de magique, elles nous poussent à nous redéfinir.